Le village de Fauvillers campe fièrement sur un large et haut promontoire, découpé par les vallées de la Sûre, de la Basseille et de la Traquebois.
Du Sud à l’Ouest, la vaste et sombre forêt d’Anlier forme un arrière-fond majestueux.
Le village constitue un carrefour de vieux chemins. En 1878, un diadème en or de l’âge du bronze y a été découvert.
A la même époque, une riche villa romaine fut déblayée au lieu-dit »Hahnebour », elle est sans doute à l’origine gallo-romaine de la »Villa de Feitus »(Feitweiler en allemand).
Nous ne savons que peu de choses sur l’histoire moyennageuse du village, si ce n’est qu’il était, en 1184, une terre franche dont une partie est dévolue à l’Abbaye de St Hubert et qu’en 1469, il comptait 26 maisons, 18 qui faisaient partie de la mairie de Hotte et de la prévôté de Bastogne et les 8 autres, de la mairie de Martelange et de la prévôté d’Arlon.
Fauvillers aurait été le siège d’une ancienne maison noble dont les armoiries étaient « d’argent à 3 merlettes de sable accompagnées, en pointe, de 3 étoiles de gueule posées 2 et 1 » (recueil héraldique de Jacoby et München); toutefois, le nom d’aucun représentant de cette famille ne semble connu.
La première mention de la paroisse date de 1263. Avant cette date, les habitants du village devaient se rendre jusqu’à la vieille église de la Misbour, en forêt d’Anlier, pour accomplir leurs devoirs religieux; c’est du moins ce que la tradition orale prétend.
Fauvillers fut chef-lieu de canton jusqu’à 197O et siège du doyenné jusqu’au lendemain de la guerre 4O-45. L’Eglise actuelle fut construite en 1877. L’intérieur de l’église a été totalement restauré en I999, l’artiste namurois Louis-Marie Londot a voulu créer dans l’église un climat de grande sérénité par quelques touches de couleurs très joyeuses et très chaudes.